SortieVisite

Sortie conviviale de fin d’année scolaire du 5 Juillet 2015

25 adhérents de la régionale d’Amiens sont venus visiter l’ancienne sucrerie de Francières le matin et la cathédrale de Beauvais l’après-midi

visite du Musée la Sucrerie de Francièresite internet

L’implantation de la sucrerie de Francières remonte à 1829. L’exploitation du sucre de betterave est alors effectuée au sein de nombreuses  fermes–usines. Le 19e siècle voit aussi émerger la gestion paternaliste au sein des petites communautés ouvrières.
Ces petites unités sont conduites à s’adapter à une production élevée qui s’accompagne de fait par l’évolution de la technologie comme le système de caniveaux dans lesquels un courant d’eau provoqué fait progresser les betteraves récoltées flottant à la surface pour les laver (2 opérations en une).

La fin du caniveau qui apportait et lavait les betteraves.
La fin du caniveau qui apportait et lavait les betteraves.

L’activité de cette unité cessera en 1969.

La betterave est ensuite décolletée et découpée en cossettes pour garder les millions de sillons saccharifères. Elle passe ensuite dans le diffuseur dans lequel un courant d’eau chaude lessive la pulpe et devient un jus de diffusion marron riche en sucre.

Le diffuseur.
Le diffuseur.

Le jus de diffusion est soumis à la carbonatation qui fait précipiter les impuretés, tandis que la pulpe part en déshydratation pour l’alimentation animale.

Présentation d’exemples de la valorisation des ressources agroalimentaires en Picardie :

– Laboratoire des Glucides de l’UPJV développe de nouvelles molécules biodégradables pour lutter contre les ravageurs ou cherche à produire des batteries 100% organiques.

Réalisation de plastiques à base de lait ou d’amidon et d’un gel cosmétique à base de mucilage de Lin.
Ces activités font partie des ateliers proposés par Planète Sciences, l’association qui gère l’animation pédagogique du sit

visite de la cathédrale de Beauvais

  • la Basse-œuvre, ancienne cathédrale carolingienne du Xe siècle. Aperçu des fouilles sous la cathédrale actuelle.

  • le cloître et la salle capitulaire (XIe – XVIIe siècle)

    Une fin d'année privilégiée dans le cloître de la cathédrale de Beauvais
    Une fin d’année privilégiée dans le cloître de la cathédrale de Beauvais
  • la cathédrale Saint-Pierre, « Parthénon de l’art français » d’après Viollet-le-Duc. L’art français étant le premier nom de l’architecture gothique.

    • les portails (XVIe siècle) : leur décor végétal et les figures fantastiques des voussures. Le berger et le meunier du portail sud.

    • Le chœur XIIIe siècle, ses voûtes (les plus hautes voûtes gothiques) et ses curieux chapiteaux historiés, montrant des scènes de la vie de l’époque.

    • Les beaux vitraux du XIIIe siècle au XXe siècle, avec les poissons du XIVe siècle et les représentations plus ou moins réalistes des animaux de la « rose de la création » (XVIe siècle).

    • La nouvelle présentation des horloges astronomiques

      • La plus ancienne horloge à carillon (1302) due au chanoine Musique

      • et la grande horloge astronomique d’Auguste-lucien Vétité, horloger de Beauvais, réalisée de 1865 à 1868 (sans doute l’horloge mécanique la plus complexe).